Iran – Vigilence maximale concernant les sites pro-LGBT ! Alors que le Mercredi 1er Août a encore été marqué par 5 pendaisons publiques, à Machhad, deuxième ville d’Iran, pour viol, enlèvement, vol ou encore «actes indécents», le réseau Spartakus et son fondateur Hervé Joseph Lebrun, mettent en garde avec force contre les sites et blogs iraniens apparemment pro-LGBT, mais dont certains pratiqueraient la méthode du Taghieb, autrement dit « mensonge utile », en se substituant à des services de renseignements anodins, pour finalement lister et identifier les membres de la communauté. Les recherches de Spartakus ont ainsi récemment permis de débusquer le site www.gays-right.org, qui propose une fausse pétition en faveur des droits des LGBT en Iran, et qu’il ne faut donc surtout pas signer. D’autres enquêtes sont actuellement en cours, concernant des sites iraniens, ou basés en Amérique. Pour plus d’infos, visitez le site de Spartakus.
Pologne – Le pays n’accepte pas la condamnation de la cour européenne :
Le porte-parole du ministère des affaires étrangères Robert Szaniawski, a annoncé Samedi 4 Août que le gouvernement polonais ferait appel de la sentence du Tribunal européen des droits de l’homme, qui a condamné la Pologne, suite à l’interdiction en 2005 par Lech Kacynski, alors maire de la capitale, de la marche pour l’Egalité à laquelle devaient participer des gays et des lesbiennes. Le maire homophobe, avait alors justifié sa décision en invoquant le fait qu’il n’était pas sûr de pouvoir correctement assurer la sécurité publique lors de l’événement. Celui-ci a pourtant eu lieu malgré tout le 11 Juin 2005, attirant même plus de 2000 participants. L’interdiction de l’édile avait été dénoncée à la Cour européenne par la Fondation de Helsinki, en tant que violation de la Convention Européenne des droits de l’homme, sensée défendre les discriminations contre les minorités dans les pays signataires, et le 3 Mai dernier, les juges du Tribunal de Strasbourg lui donnaient raison.
Autriche – Des policiers gays mettent en place un service web contre les discriminations : L’association de policiers homosexuels autrichiens « Gay Cops Austria » se bat depuis deux ans, en étroite collaboration avec des organisations gays, mais aussi des organismes internationaux et même des institutions publiques, contre les discriminations dont peuvent être victimes les policiers dans leur milieu professionnel. Pour dénoncer ce problème, elle vient de mettre en place un réseau de secours online sur son site www.gaycopaustria.at, dont l’objectif est de délivrer les informations et les conseils nécessaires, tout en s’occupant de mettre en contact les internautes discriminés avec les interlocuteurs adaptés. Il s’agit en fait d’un gigantesque réseau de liaison entre les différents services du ministère de l’intérieur (Police, gendarmerie, gardes frontières etc .), permettant à ses intervenants de garder le contact et de se rendre compte des discriminations dès lors qu’elles se présentent. En plus d’offrir une aide aux policiers victimes de discriminations sur le lieu de travail, le service peut aussi bien entendu apporter son support aux civils discriminés par la police. Pour le moment le réseau ne compte que 40 inscrits, dont 14 lesbiennes, mais depuis sa création, ce nombre est en constante augmentation.
Italie – Inauguration d’une rue gay à Rome : Dans la soirée du Jeudi 2 Août, la plus importante association gay et lesbienne italienne ArciGay, a « officiellement » rebaptisé la via San Giovani in Laterno, du doux nom de « Gay Street », afin, selon ses responsables, de « redonner à Rome un point de référence pour la communauté gay et lesbienne ». Cet acte symbolique est en fait une réponse, soutenue par plusieurs ministres de centre-gauche de Romano Prodi et la mairie de la ville, à l’interpellation pour attentat à la pudeur, la semaine précédente, de deux homosexuels qui ont affirmé n’avoir en fait échangé qu’un baiser devant le Colisée. La Police quant à elle, avait soutenu mordicus, que l’acte avait été bien plus loin que cela, sans aucune équivoque. L’affaire avait déjà suscité un premier rassemblement de soutien au couple, le Dimanche précédent avec une centaine de couples participants.
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