France
(ducation)
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Rentre: les chiffres
inquitants de l’homophobie en milieu scolaire
l’heure de la rentre
scolaire, SOS homophobie publie les chiffres d’une enqute sur le milieu
scolaire, qu’elle juge difiants:
O cela se passe-t-il ?
Le
lyce (40 % des cas) et le collge (38 %) sont les lieux privilgis de ces
actes homophobes.
Quelles sont les formes de l’homophobie
?
Moqueries (29 % des cas) et insultes (26 %) en sont les manifestations
principales. Un chiffre est proccupant : dans 5 % des cas il y a coups et
blessures.
Ces faits sont souvent renouvels ou permanents (46 %).
Autre
information inquitante : 21 % des personnes interroges dclarent avoir t
victimes ou tmoins d’homophobie de la part de l’institution (encadrement,
administration).
Quelles en sont les consquences ?
Elles sont
alarmantes (plusieurs rponses possibles par questionnaire) :
Baisse des notes : 16 %, mal-tre, dprime : 35 %, conduites risques 9 %,
tentatives de suicide 5 %.
Quelle est la raction de l’institution
?
Ces faits restent souvent ignors des adultes. En effet 44 % des
victimes n’ont jamais os en parler. Quand la situation est connue, seulement 5
% d’entre-elles ont reu un soutien de la part de l’encadrement (et 20 %
d’entre-elles ont t soutenues par des amis)
Quel est le jugement des
victimes ?
Il est sans appel : 89 % pensent que l’homophobie est passe
sous silence dans les manuels scolaires et 79 % par les enseignant-e-s. 88 %
sont d’avis que l’ducation Nationale ne fait pas ce qu’il faut et 90 %
d’entre-elles pensent que les personnels devraient tre forms la lutte contre
l’homophobie.
Les chiffres complets sont consulter sur le site de SOS
homophobie.
Enqute portant sur 712 rponses
au questionnaire sur le site web de l’association en 2005-2006. Les rpondants
sont 67% des hommes, 31% des femmes. 48% ont entre 15 et 25 ans. 58% disent
avoir t victimes ou tmoins d’actes homophobes (parmi lesquels 59% sont des
hommes). Tous les rsultats sur le site de SOS homophobie. : http://www.sos-homophobie.org/index.php?menu=1&menu_option=12&sel_an=2007&news=81
Le
lyce (40 % des cas) et le collge (38 %) sont les lieux privilgis de ces
actes homophobes.
Quelles sont les formes de l’homophobie
?
Moqueries (29 % des cas) et insultes (26 %) en sont les manifestations
principales. Un chiffre est proccupant : dans 5 % des cas il y a coups et
blessures.
Ces faits sont souvent renouvels ou permanents (46 %).
Autre
information inquitante : 21 % des personnes interroges dclarent avoir t
victimes ou tmoins d’homophobie de la part de l’institution (encadrement,
administration).
Quelles en sont les consquences ?
Elles sont
alarmantes (plusieurs rponses possibles par questionnaire) :
Baisse des notes : 16 %, mal-tre, dprime : 35 %, conduites risques 9 %,
tentatives de suicide 5 %.
Quelle est la raction de l’institution
?
Ces faits restent souvent ignors des adultes. En effet 44 % des
victimes n’ont jamais os en parler. Quand la situation est connue, seulement 5
% d’entre-elles ont reu un soutien de la part de l’encadrement (et 20 %
d’entre-elles ont t soutenues par des amis)
Quel est le jugement des
victimes ?
Il est sans appel : 89 % pensent que l’homophobie est passe
sous silence dans les manuels scolaires et 79 % par les enseignant-e-s. 88 %
sont d’avis que l’ducation Nationale ne fait pas ce qu’il faut et 90 %
d’entre-elles pensent que les personnels devraient tre forms la lutte contre
l’homophobie.
Les chiffres complets sont consulter sur le site de SOS
homophobie.
Enqute portant sur 712 rponses
au questionnaire sur le site web de l’association en 2005-2006. Les rpondants
sont 67% des hommes, 31% des femmes. 48% ont entre 15 et 25 ans. 58% disent
avoir t victimes ou tmoins d’actes homophobes (parmi lesquels 59% sont des
hommes). Tous les rsultats sur le site de SOS homophobie. : http://www.sos-homophobie.org
Face
ces chiffres SOS homophobie renouvelle ses appels:
L’institution doit faire
des gestes forts, les personnels doivent tre forms (IUFM, formation continue),
les lves doivent tre sensibiliss, les programmes et les manuels ne doivent
plus passer sous silence les questions lies l’orientation sexuelle et
l’identit de genre.
Ce sont en effet l’ignorance et les clichs qui
constituent le terrain de l’homophobie, de la lesbophobie et de la transphobie
ordinaires.
Les associations peuvent obtenir un agrment auprs des
rectorats pour effectuer des actions de sensibilisation en milieu scolaire.
Des associations srieuses qui demandent cet agrment voient trop
souvent leur demande refuse, ou plutt non rellement examine, sous les
prtextes les plus fallacieux : les dossiers ne sont pas parvenus, ou bien il
manque une pice ou, pire encore, sous prtexte que l’association aurait en fait
pour but de « faire des rencontres », ou bien que l' »action de l’association,
telle qu’elle est prsente, doit s’adresser en priorit aux adultes membres de
la communaut ducative » ou encore que « l’orientation sexuelle, comme
l’appartenance politique ou confessionnelle, relve d’un choix personnel et
priv » (selon les termes employs dans des notifications de refus d’agrment).
Certes, il faut former les personnels de l’ducation Nationale. SOS
homophobie est prte relever le dfi. Mais l’enqute dmontre que rien ou
presque n’a t fait au niveau des IUFM et des plans acadmiques de formation
(formation continue des personnels).
Et quel usage font les autorits
rectorales des trois circulaires ministrielles qui ont mis la lutte contre
l’homophobie dans les tablissements scolaires l’ordre du jour et recommandent
l’intervention d’associations partenaires si possible agres ? Ces circulaires
n’auraient-elles d’autres fonctions qu’un effet d’affichage ?
Nicolas Sarkozy a pourtant dclar dans le magazine Ttu d’avril 2007 :
« tout ce qui peut tre fait l’cole pour expliquer que la diffrence est une
richesse et pas un risque, je le favoriserai ». Pendant la campagne lectorale,
il avait aussi indiqu : « Il me parait galement important de sensibiliser
l’ensemble des adolescents sur la question des diffrences et de l’homophobie au
cours de leur scolarit ».
Pour faire le point sur la situation
internationale et le retard de la France en la matire, des associations
ralisant des interventions en milieu scolaire et des syndicats ont organis un
colloque du 16 mai (interventions audio disponibles sur notre site). Suite celui-ci, un
collectif d’associations a pris la dcision de solliciter un rendez-vous avec le
Ministre de l’ducation Nationale pour faire le point ce sujet.
Bien
qu’ayant reu l’agrment d’une Acadmie, SOS homophobie, victime comme les
autres associations de tracasseries et de refus pour une autre demande, va
intenter un recours devant le Tribunal Administratif et se joindre la saisine
de la Haute Autorit de Lutte contre les Discriminations et pour l’galit
(HALDE), faite par l’association Couleurs Gaies sur le refus d’agrment qu’elle
a reu de l’Acadmie de Metz.
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nous contacter :
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