En réaction à une manifestation de partisans de l’Eglise catholique qui s’est déroulée le 30 décembre dernier à Madrid, le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) au pouvoir a défendu les avancées sociétales dont il est à l’origine.
«Nous ne ferons pas un pas en arrière, nous continuerons à travailler pour que les citoyens espagnols aient plus de droits et soient plus libres» a déclaré un porte-parole du PSOE en campagne pour les prochaines élections législatives du 9 mars prochain aux cours desquelles José Luis Zapatero entend garder son poste de Premier ministre.
«Plusieurs lois ont permis d’augmenter les droits et les politiques sociales en faveur des familles» estime le PSOE face à l’Eglise qui s’est opposé à plusieurs textes adopté par la gauche : mariage homosexuel, la suppression de l’enseignement religieux obligatoire, facilitation des procédures de divorce…
Dimanche dernier plusieurs ecclésiastes espagnols s’en étaient pris violement au gouvernement qui «fait trembler les bases de la famille avec des lois iniques et injustes» a estimé l’archevêque de Tolède. «La culture de la laïcité radicale est une tromperie qui ne conduit qu’à l’avortement et au divorce-express» et «mène à la dissolution de la démocratie» a estimé pour sa part l’archevêque de Valence.
L’opinion publique espagnole a pour sa part majoritairement soutenue les avancées sociétales de Zapatero. La surchauffe économique espagnole ayant entrainée une inflation record en terre ibère, la bulle spéculative immobilière comme la crise liée à la hausse des taux immobiliers, sont les principaux motifs pour l’heure de risque de perte des élections pour la gauche espagnole alors même que le bilan des 4 années de mandature relève du quasi sans faute.
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