« Situation épistémologique de l’astrologie à travers l’ambivalence fascination/rejet dans les sociétés post-modernes » : Elisabeth Teissier, la grande prêtresse de l’astrologie, n’a pas choisi la facilité pour son sujet de thèse qu’elle prépare depuis une dizaine d’années à l’université Paris V-Descartes.
Au point que le jury présidé par le professeur de sociologie Serge Moscovici, a reconnu publiquement l’importante du travail de l’astrologue « qui a fait preuve d’une culture que l’on ne lui aurait pas prêtée » : 900 pages et une bibliographie de 538 ouvrages !
En présence de ses amis Gonzague Saint-Bris et Christian Cabrol, Elisabeth Teissier a défendu son travail devant un jury qui ne lui a pas fait de cadeau, rappelant à plusieurs reprises que l’astrologie n’était pas une science et pouvait même être assimilée « à la divination à partir des haricots ».
Il faut dire que l’annonce de cette soutenance de thèse avait ému plusieurs scientifiques de renom qui avaient émis des craintes sur « l’utilisation dévoyée » qu’Elisabeth Teissier pourrait faire de son diplôme.
L’astrologue évoque dans sa thèse « le mépris condescendant et ironique de la science des astres qui en fait un paria ».
Elisabeth Teissier revient aussi sur la fascination des hommes de pouvoir pour l’astrologie -on se souvient des petites séances de divination qu’elle faisait à Mitterrand avant chaque décision importante.-, constate avec regret que cette science n’est plus enseignée et que cette situation « créée ignorance et attire les charlatans.