Avec le recul, la « figuration narrative » pourrait être considérée comme un réel mouvement artistique, mais si cela n’a jamais été le cas de manière explicite.
Initié en 1964, avec l’exposition « Mythologies quotidiennes » que le critique d’Art Gérald Gassiot-Talabot et les peintres Bernard Rancillac et Hervé Télémaque, avaient organisé au Musée d’Art moderne de Paris, celui-ci propose de définir l’Art comme un outil de transformation sociale.
Pour faire simple, les artistes créent à partir d’éléments d’oeuvres pré-existantes (photo, cinéma, pub, BD ou peinture), pour en détourner la signification première, pour leur donner un sens inattendu, et quelquefois révéler leurs implications politiques.
L’exposition « Mythologies quotidiennes » devient une réelle réponse au Pop Art qui remporte au même moment un franc succès à la Biennale de Venise et en Europe. Les artistes qui s’en réclament sont Arroyo, Bertholo, Bertini, Fahlström, Klasen, Monory, Rancillac, Recalcati, Saul, Télémaque, Voss.
Regroupant plus de 100 peintures, objets et films, l’exposition « Figuration narrative, Paris 1960-1972 » explore les nombreuses ressources parisiennes du renouveau figuratif.
L’exposition regroupe plus de 100 peintures, objets et films, classés en six sections :
Aux origines de la Figuration narrative (1960-1964)
Exposition Figuration narrative, Paris 1960-1972 – du 16 avril au 13 juillet 2008 – De 10 h à 20 h, nocturne le mercredi jusqu’à 22 h – Galeries nationales du Grand palais 3, avenue du Général Eisenhower 75008 Paris
