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Roche suspend ses recherches sur le sida


Communiqu du 15 juillet
2008


Alors que le monde n’a jamais port autant de
malades du sida (33 millions), gards en tat de survie dans des antichambres de
la mort, le laboratoire Roche suspend brutalement ses recherches sur les
traitements contre la pandmie VIH.

En prenant cette dcision
annonce de manire violente – qui relve naturellement du droit le plus strict
d’une entreprise prive – la direction de Roche rend publique son incapacit,
dans les 5 ou 6 prochaines annes, trouver de meilleures thrapies. De ce
fait, si elle tait suivie par les dirigeants des autres laboratoires impliqus
dans la recherche sur le VIH, elle condamnerait les personnes sropositives
aller au bout de leurs traitements puis, en tat d’chappement thrapeutique,
mourir, faute de nouvelles thrapies.

Jean-Luc Romero, prsident
d’ELCS, s’tonne qu’un groupe de chercheurs, dont le mtier, par dfinition, est
d’explorer toutes les voies et de ne jamais tre sr d’un rsultat avant qu’il
ait t cliniquement avr, ait acquis la certitude absolue . de ne rien
trouver. Rappelons au passage que les grandes dcouvertes ont t faites par
hasard.

Cette dcision met en lumire l’incapacit de la puissance
publique et notamment l’Europe, aujourd’hui, assumer son devoir mener une
recherche applique de haute qualit et avoir une parole forte en matire de
sida, ainsi que les limites de la dlgation dans une telle
matire.

En tant que malade lui-mme, Jean-Luc Romero, qui comprend
que les malades soient aujourd’hui en tat de choc, dnonce une fois encore un
tat d’esprit gnral qui se dveloppe dans toutes les couches de la socit,
tendant faire d’un malade sropositif le responsable de son propre malheur,
voire un coupable.

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