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L’amant des morts

Jérôme Alleyrat a 14 ans quand, sans étonnemet ni émoi particuliers, il tombe amoureux du garçon de ferme du hameau voisin. Jérôme Alleyrat avait seize ans quand son père prit l’habitude de coucher avec lui, et lui avec son père. La mère a décidé de s’enfuir. Quand il arrive à Paris, un matin de septembre 1991, il a vingt ans.

À cette date, l’épidémie de sida bat son plein. Peu concerné par cet événement, tout entier concentré sur la quête d’un plaisir qui frôle l’anéantissement de soi, Jérôme est arrêté au beau milieu de son accomplissement par l’irruption sous son toit de la maladie, en l’espèce : son voisin de palier qu’il recueillera, soignera, accompagnera jusqu’à la fin. De cet épisode fondateur découlera l’orientation de sa vie tout entière. Sa trajectoire remet au centre de notre attention ce qui désormais a disparu derrière le rideau de fumée de la réification triomphante : le goût du sexe, l’élan vers l’autre, la tentation du bien.

« Mathieu Riboulet, dans une langue rigoureuse, dont l’âpreté n’exclut pas la plus violente et intense poésie des corps, signe là une magnifique variation sur le deuil et la mélancolie des survivants. » Têtu

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