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Hobo, Charlie Winston

Avec son album « Hobo », d’une qualité époustouflante, entre soul, folk et pop, autant dire que Charlie Winston est le nom à retenir en ce début de l’an de grâce 2009.

Découvert par Peter Gabriel qui l’invite en première partie de sa tournée européenne 2007, Charlie (pour Chaplin) Winston (pour Churchill) a du talent à revendre, et c’est peut dire, puisqu’il vient d’une famille d’artistes, et n’est autre que le petit frère du merveilleux Tom Baxter, interviewé par CitéGAY l’été dernier (actuellement en Inde où il poursuit l’écriture de son prochain album).

Avec sa voix de soulman, et armé d’une simple guitare et d’un clavier « Vintage » Charlie, réussit le pari d’une pop enjouée, où se mêlent à la fois des sonorités rétro, et un feeling résolument moderne, et tout ça en utilisant que de vrais instruments !

Il suffit d’écouter le titre phare et premier extrait de l’album Like a Hobo, pour lui reconnaître son coté délicatement rétro, marqué notamment par l’utilisation de l’harmonica, et un aspect totalement dansant, voir même dance, avec une rythmique complètement énergisante, qui si on ferme les yeux pourrait très bien être l’enchainement logique du titre Blind du groupe Hercules and the Love Affair (le projet d’Antony Hegarty). J’exagère certes, mais à peine !

Après deux prestations inoubliables à Taratata, (dont un duo avec Catherine Ringer) qui marquent sans doute le début d’une grande histoire d’amour entre lui et le public français, et l’utilisation de sa chanson en générique du Grand Journal de Canal +, ce grand brun arborant fièrement un chapeau bouffé par un chien, ne fait pas que proposer un titre fort, hymne aux vagabonds qui se libèrent de toute pression sociale, il signe un album qui est un véritable bijou dans toute son intégralité .

Sorti sur les plateformes internet le 16 janvier, il était en tête des téléchargements en France dès la première semaine d’écoute.

Enregistré au studio Pigalle et produit par Mark Plati (David Bowie, The Cure, Alain Bashung .) Hobo contient aussi bien des morceaux « booster » et pleins d’humour, comme « In your Hands », « Like a Hobo », ou « Kick the bucket» qui clame joyeusement qu’on va tous mourir, que de majestueuses ballades pleines d’émotion, un peu dans la lignée de ce que fait son frère, comme « Boxes », I love your smile et « Calling Me ».

Cerise sur le gâteau : Charlie est on ne peut plus craquant lorsqu’il chante en Français sur le bon enfant « Tongue Tied » .

A savourer très rapidement en interview sur CitéGAY, et bientôt en live !

N’oublie pas de visiter : charliewinston.com/



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