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Les MST galopent parmi les gays de Manhattan

Ce n’est vraiment pas une surprise : première conséquence automatique du relâchement de la prévention, la recrudescence des MST et notamment de la Syphilis, l’une des plus contagieuses, confirme bien que la situation est grave. Aucun pays n’est épargné mais les plus récents chiffres exploitables concernent New York et surtout Manhattan.

Dans ce quartier de la « Grosse Pomme », les cas de « grande vérole » ont plus que doublé durant les trois premiers mois de l’année. 57 cas ont été diagnostiqués contre 26 pour la même période de l’an dernier. Un bilan catastrophique surtout quand on sait que la période d’incubation de la Syphilis peut atteindre 90 jours.

Evidemment, la plupart des cas impliquent des hommes gais ou bisexuels qui, forcément, ont eu des rapports non SSR. Faut-il à nouveau rappeler que la capote protège de tout et pas seulement du Sida ?

Le plus dramatique est que la Syphilis, comme la plupart des MST, accroît considérablement la transmission du VIH selon un facteur multiplicateur de six à sept… A New York, 91 % des sujets sont des hommes et 74 % sont gays ou bisexuels.



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