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Julien Doré à l’Olympia le 08 Avril 2009 (Review de Concert)

N’en déplaise aux détracteurs, Julien Doré foulait pour la première fois les planches de l’Olympia la semaine dernière, pour deux soirs archi-complets et triomphaux, où il a montré une fois de plus à quel point il était simple, drôle, proche de son public, et avec quelle aisance il pouvait faire ce qu’il veut de sa voix …

Arrivé sur scène comme sur la pointe des pieds, avec un majestueux « Acacia », durant lequel l’assistance a pu être un peu déçue de lui découvrir une coupe de cheveu improbable, à la Buffalo Bill vs D’Artagnan (On le préfère nettement cheveux gominés, pantalon de cuir, débardeur noir et tatouages apparents comme à l’Elysée-Montmartre en Décembre 2008), Julien n’a pas eu de mal à faire monter la sauce, malgré une atèle à la cheville qui ne l’a pas empêché de prendre régulièrement des pauses lascives et sexy …

Dans un décor minimaliste, semblant constitué de récup provenant de chez Emmaüs, Rhâââ Lovely Julien (Je l’appelle comme ça car dès les castings de la Nouvelle Star il m’avait fait penser à un des personnages du dessinateur de BD Marcel Gottlieb) a une fois de plus créé l’hystérie en enchaînant les titres d’ « Ersatz » son album multi-récompensé, aux cotés d’Armand Méliès, Mélanie Pain et Morgane Imbeaud (la voix féminine de Cocoon, qui a aussi participé à l’album).

Au programme : Réorchestrations de certains titres (le final rallongé et hypnotique de « Bouche Pute » était propre à mettre en transe), clins d’oeil humoristiques à ses « contemporains » (mini-reprise narquoise et du coup homo-érotique d’ « Il avait les mots » de Sheryfa Luna, ou encore légèrement moqueur de « Ca fait mal » de Christophe Maë), reprises de titres rock complètement explosifs (je pense avoir reconnu un titre d’Iggy Pop mais sans certitude).

En grand showman, il n’a pas non plus hésité à inviter une jeune fille sur scène (à l’Elysée Montmartre ça avait été un garçon) qui ne s’est pas fait prier pour lui déboutonner la chemise, sous son oeil surpris et amusé, et les « Je t’aaaaaaime » des fans …

On n’a pas non plus compté les refrains bon-enfants, et délicieusement régressifs : « I wanna play my country », ou encore le jouissif « I want to go to Winnipeg with you », repris à l’unisson par l’Olympia !

Un grand moment de bonheur qui finit avec beaucoup de complicité, puisqu’après deux rappels, alors que les lumières se rallumaient sur la salle, Julien est arrivé avec ses musiciens et a proposé de chanter la chanson « Excellent », en acoustique et sans micro, ce qui força le public a resté silencieux et pendu à ses lèvres …

Simple et généreux, il n’a pas non plus manqué de saluer sa grand-mère de plus de 80 ans, venue l’applaudir ce soir là, et qui doit être fière de son Julien .

Un très bon moment un peu inégal parfois, car les ballades étaient peut-être un peu trop nombreuses, provoquant des différences de rythmes dans le spectacle, mais qui montre de façon indubitable que Julien Doré est dans la place, et qu’il n’en bougera pas de sitôt !

Surveille bien les sorties DVD car ce concert était filmé !

Crédits-Photos : Paule Rémy pour CitéGAY.com

Pour plus d’infos : http://www.juliendoreofficiel.com/



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