Rock and Junior, tout est dans le titre. Les amateurs de football apprécieront la référence à l’international brésilien Roqué Junior.
Rock and Junior, c’est une équipe : Richard Minier, un producteur français aux avant-postes, et deux jeunes femmes à qui on ne la fait pas, et dont on peut même dire qu’elles ont des « corones », surtout après les avoir vues jouer live, avec une énergie et un bagout hallucinants.
D’un côté, l’Américano-Franco-Péruvienne Maya Alban Zapata, théâtreuse branchée arty glamour berlinois, chanteuse à ses heures et fille du saxophoniste Archie Shepp.
De l’autre, sa complice, Ruth Eva Bekono Booh, camerounaise exilée à Toulouse, fille de diplomate qui a beaucoup bougé, chanteuse gospel et soul ayant usé sa voix au conservatoire classique de la Ville Rose.
Tout est parti d’une idée : concocter un mix improbable entre le gospel de « Sympathy For The Devil » et l’acid-electro-rock de Primal Scream, avec en tête le « Sandinista » des Clash.
Au final, ce sera un missile imparable. A l’image de « Let’s Get Physical » (rien à voir avec le hit d’Olivia Newton John), une bombe qui invite sur le dance-floor André 3000 aka Outkast, Britney Spears vs Toxic et Nina Hagen période Berlin.
Tantôt club, tantôt soul pop, tantôt electro rock, tantôt tribal, Rock and Junior peut aussi facilement évoquer Grace Jones ou Neneh Cherry.
Les clubbeurs et les amateurs de bonne musique qui donne la pêche vont forcément apprécier.
L’album, enregistré aux quatre coins de la planète, de Berlin à Buenos aires, devrait être dans ta discothèque personnelle début 2010 …
A surveiller !
