Communiqu de presse – lundi 2 novembre
2009
Act Up-Paris interpelle Eric Woerth sur l’aide publique au
dveloppement
des milliards pour les banques, des sropos en cendres
En refusant d’augmenter la
contribution franaise au Fonds Mondial, le ministre du budget laisse mourir les
malades du sida dans les pays pauvres
En ouverture
de la semaine mondiale d’action pour l’accs universel aux traitements[1], une
dizaine de militantEs d’Act Up-Paris ont interpell ce lundi 2 novembre Eric
Woerth sur le gel de la contribution franaise au fonds Mondial de la lutte
contre le sida, la tuberculose et le paludisme.
Le ministre du budget, invit un dbat l’Universit Paris-Dauphine, ne s’est
pas expliqu sur son refus d’augmenter l’aide publique au dveloppement alors
mme qu’il trouvait des milliards pour renflouer les banques. Les activistes,
soutenuEs par une partie de la salle, ont alors dispers des cendres en scandant
sida : la crise a ses coupables et des milliards pour les
banques, des sropos en cendres .
15 000 personnes meurent chaque jour du sida, du
paludisme et de la tuberculose.
Aujourd’hui moins de 30 % de personnes vivant avec le VIH ont accs un
traitement. Il manque au Fonds mondial 5
milliards d’euros pour assurer la prennit de ses programmes. Son conseil d’administration, qui se runit lundi
prochain Addis-Abeba, va voter des coupes dans les projets de prvention et
d’accs aux traitements. Cela veut dire
moins de sropos soigns, cela veut dire plus de mortEs. Dj, des pnuries de traitements se produisent un peu partout
en Afrique.
Depuis 2007 qu’il est
ministre du budget, Eric Woerth refuse d’augmenter la contribution franaise au
Fonds mondial et par l mme de sauver des vies. Pourtant, l’argent ne manque pas. En 2007, Eric Woerth
concdait 14 milliards de cadeaux fiscaux. A l’automne 2008, il dbloquait plus
d’un milliard d’euros pour permettre la fusion des Caisses d’pargne et des
banques populaires. Quelques semaines aprs, il engageait un plan de garantie
des banques de 300 milliards d’euro. Autant de milliards destins sauver les
bnfices de quelques banquiers et traders.
Malgr ces possibilits
financires, Eric Woerth a gel la contribution franaise hauteur de 300
millions d’euros depuis deux ans. Pourtant, Nicolas Sarkozy s’tait engag
durant la campagne prsidentielle assurer l’accs universel aux traitements
pour 2010. Seule une augmentation radicale de la part des pays riches,
commencer par la France, peut permettre d’atteindre cet objectif, sauver des
vies et enrayer la pandmie.
Nous sommes des personnes vivant avec le
VIH. Nous ne pouvons supporter que les malades des pays pauvres meurent
massivement parce qu’Eric Woerth entend mnager les profits de quelques
traders.
Nous exigeons qu’Eric
Woerth tienne les engagements pris par Nicolas Sarkozy au nom de la France,
qu’il prenne un peu de l’argent accord aux banques (0,2% suffirait) pour sauver
des vies et qu’il augmente, maintenant, la contribution de la France au Fonds
mondial. Faute de quoi, Eric Woerth devra assumer sa responsabilit historique
dans la mort quotidienne de 15 000 personnes.
[1] http://www.actupparis.org/spip.php?article3810
2009
Act Up-Paris interpelle Eric Woerth sur l’aide publique au
dveloppement
des milliards pour les banques, des sropos en cendres
En refusant d’augmenter la
contribution franaise au Fonds Mondial, le ministre du budget laisse mourir les
malades du sida dans les pays pauvres
En ouverture
de la semaine mondiale d’action pour l’accs universel aux traitements[1], une
dizaine de militantEs d’Act Up-Paris ont interpell ce lundi 2 novembre Eric
Woerth sur le gel de la contribution franaise au fonds Mondial de la lutte
contre le sida, la tuberculose et le paludisme.
Le ministre du budget, invit un dbat l’Universit Paris-Dauphine, ne s’est
pas expliqu sur son refus d’augmenter l’aide publique au dveloppement alors
mme qu’il trouvait des milliards pour renflouer les banques. Les activistes,
soutenuEs par une partie de la salle, ont alors dispers des cendres en scandant
sida : la crise a ses coupables et des milliards pour les
banques, des sropos en cendres .
15 000 personnes meurent chaque jour du sida, du
paludisme et de la tuberculose.
Aujourd’hui moins de 30 % de personnes vivant avec le VIH ont accs un
traitement. Il manque au Fonds mondial 5
milliards d’euros pour assurer la prennit de ses programmes. Son conseil d’administration, qui se runit lundi
prochain Addis-Abeba, va voter des coupes dans les projets de prvention et
d’accs aux traitements. Cela veut dire
moins de sropos soigns, cela veut dire plus de mortEs. Dj, des pnuries de traitements se produisent un peu partout
en Afrique.
Depuis 2007 qu’il est
ministre du budget, Eric Woerth refuse d’augmenter la contribution franaise au
Fonds mondial et par l mme de sauver des vies. Pourtant, l’argent ne manque pas. En 2007, Eric Woerth
concdait 14 milliards de cadeaux fiscaux. A l’automne 2008, il dbloquait plus
d’un milliard d’euros pour permettre la fusion des Caisses d’pargne et des
banques populaires. Quelques semaines aprs, il engageait un plan de garantie
des banques de 300 milliards d’euro. Autant de milliards destins sauver les
bnfices de quelques banquiers et traders.
Malgr ces possibilits
financires, Eric Woerth a gel la contribution franaise hauteur de 300
millions d’euros depuis deux ans. Pourtant, Nicolas Sarkozy s’tait engag
durant la campagne prsidentielle assurer l’accs universel aux traitements
pour 2010. Seule une augmentation radicale de la part des pays riches,
commencer par la France, peut permettre d’atteindre cet objectif, sauver des
vies et enrayer la pandmie.
Nous sommes des personnes vivant avec le
VIH. Nous ne pouvons supporter que les malades des pays pauvres meurent
massivement parce qu’Eric Woerth entend mnager les profits de quelques
traders.
Nous exigeons qu’Eric
Woerth tienne les engagements pris par Nicolas Sarkozy au nom de la France,
qu’il prenne un peu de l’argent accord aux banques (0,2% suffirait) pour sauver
des vies et qu’il augmente, maintenant, la contribution de la France au Fonds
mondial. Faute de quoi, Eric Woerth devra assumer sa responsabilit historique
dans la mort quotidienne de 15 000 personnes.
[1] http://www.actupparis.org/spip.php?article3810