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Grippe – H1N1- : comment se faire vacciner lorsque l’on est sropositif-ve ?




Epidmie de grippe A(H1N1) – Vaccination des personnes
sropositives


Grippe A(H1N1) : comment se faire vacciner lorsque l’on est
sropositif/ve ?


publication: 9 novembre 2009



Le dispositif de vaccination est susceptible d’voluer dans les
prochaines semaines. Le contenu du texte ci-dessous et du document d’information
ci-contre volueront en fonction.


Nous tenterons de vous transmettre des informations actualises
ds qu’elles seront portes notre connaissance



Le texte ci-dessous dcrit le dispositif de vaccination des
personnes sropositives contre le virus de la grippe A(H1N1) tel qu’il vient
d’tre dcid par le ministre de la Sant.


Nous publierons au dbut de la semaine du 9 novembre un document
d’information global sur  Grippe A(H1N1) et VIH . Il sera disponible
sur notre site web : Grippe A(H1N1) et VIH : ce
qu’il faut savoir


D’ici l, n’hsitez pas nous tenir informs des difficults
rencontres en remplissant le formulaire en ligne sur notre site : Faites-nous connatre
les difficults rencontres dans l’accs la vaccination contre la grippe
A(H1N1)


Nous ne pouvons pas nous engager apporter des rponses au cas
par cas aux difficults rencontres. Pour ce faire, adressez-vous aux
associations de lutte contre le sida proches de chez vous, dont vous trouverez
les coordonnes sur les sites web de Sida Info
Service
, ARCAT et AIDES.


Recommandations de vaccination contre la grippe
A(H1N1) pour les personnes vivant avec le VIH et accs prioritaire


La campagne de vaccination contre la grippe A(H1N1) dbutera le 12
novembre prochain pour les personnes appartenant aux groupes de la population
identifis comme prioritaires.


Le schma vaccinal comporte l’administration de deux doses du mme
vaccin, la seconde injection devant tre espace de 21 jours. Ce dlai entre les
deux injections ne peut tre raccourci, mais il peut tre allong.

La vaccination contre la grippe A(H1N1) est recommande
aux personnes vivant avec le VIH. Elles font partie des populations qui peuvent
avoir un accs prioritaire cette vaccination :
- Avis du
Haut Conseil de Sant Publique
(HCSP) qui place les personnes sropositives
dans les populations prioritaires pour la vaccination contre la grippe A(H1N1)

- Recommandations
du groupe d’experts sur la prise en charge mdicale des personnes
sropositives
, dirig par Patrick Yeni, qui a estim, en septembre, que la
vaccination contre le virus de la grippe A(H1N1) tait recommande.


La recommandation de la vaccination est renforce en cas de plus
grande vulnrabilit, dont les critres sont exposs (par exemple le nombre de
lymphocytes CD4). Les vaccinations contre le virus de la grippe saisonnire ou
contre le pneumocoque (avec le vaccin PNEUMO23) sont galement recommandes.


Avertissement.La vaccination contre la grippe
A(H1N1) est recommande aux personnes vivant avec le VIH et elles y ont un accs
prioritaire. Le TRT-5 rappelle cependant que la vaccination n’est pas
obligatoire et qu’il convient chacun de prendre librement sa dcision.


Circuit de vaccination des personnes vivant
avec le VIH


Le flou a persist sur le dispositif de vaccination contre la
grippe A(H1N1) des personnes vivant avec le VIH jusqu’au vendredi 6 novembre,
date laquelle le ministre de la Sant a diffus une circulaire sur le sujet
aux directeurs des hpitaux et aux chefs de service prenant en charge le
VIH.


La circulaire prcise
- Les personnes sropositives
recevront du service hospitalier dans lequel elles sont suivies une lettre les
invitant aller se faire vacciner.
- Deux modles de lettre ont t
rdigs, qui correspondent aux deux types de lieu dans lesquels il sera possible
de se faire vacciner :
Les hpitaux concerns (les services prenant en
charge le VIH ou d’autres) sont en capacit et ont choisi d’assurer eux-mmes la
vaccination des personnes. Dans ce cas, la lettre qui sera adresse aux
personnes les invitera se prsenter dans le service de leur suivi habituel,
qui leur tablira le bon de vaccination et les vaccinera.
Les hpitaux ne
peuvent pas ou ne veulent pas assurer eux-mmes la vaccination. Dans ce cas, la
lettre qui sera adresse aux personnes les invitera se prsenter, munies de
cette lettre, au centre d’accueil de l’Assurance maladie le plus proche de chez
eux (Caisse Primaire d’Assurance Maladie, CPAM, par exemple), pour y retirer le
bon de vaccination et tre orientes vers le centre de vaccination le plus
proche (un peu plus de 1000 centres de vaccinations ont t tablis sur tout le
territoire).


Cette circulaire, ainsi que deux lettres signes de Roselyne
Bachelot-Narquin sont tlchargeables ci-contre.


Cas particuliers (ce que ne dit pas la circulaire
mais qu’il faut tout de mme savoir)


Cette liste n’est pas exhaustive et pourra tre complte au fur
et mesure que les questions se poseront.


- Que
faire si des personnes vivant avec le VIH ne reoivent pas de courrier d’un
service hospitalier ?
Attention ! Ceci est une
version jour au lundi 9 novembre 18h, modifie par rapport celle du 8
novembre 23h.
Elles devront se rendre au centre d’accueil de l’Assurance
maladie le plus proche (CPAM par exemple) pour se faire remettre un bon de
vaccination, munies des renseignements suivants : nom, prnom, numro de
scurit sociale, date de naissance et code postal du lieu de rsidence. Elles
seront ensuite orientes vers le centre de vaccination le plus proche (un peu
plus de 1000 centres de vaccinations ont t tablis sur tout le
territoire).


- Les
personnes vivant avec le VIH dont le service hospitalier propose la vaccination
ont-elles le choix de leur lieu de vaccination ?
Il sera possible aux
personnes qui ne pourront, pour une raison ou pour une autre, se rendre jusqu’
leur service de suivi habituel, de se prsenter (munies du courrier qui leur
aura t envoy) dans un centre d’accueil de l’Assurance maladie (CPAM par
exemple), pour y retirer le bon de vaccination et tre orientes vers le centre
de vaccination le plus proche


- Peut-on
recevoir les deux injections du vaccin dans des centres de vaccinations
diffrents ?
La seule obligation est que les deux injections que
prvoit le schma vaccinal soient ralises avec le mme vaccin. A l’issue de la
premire vaccination, la partie haute du bon de vaccination (1er volet) est
dtache et conserve par le centre de vaccination (en vue de sa transmission au
centre national charg de la traabilit), la partie basse (2nd volet) est
remise la personne en vue de la deuxime injection dans le centre de son
choix.


- Quel
accs la vaccination pour les personnes dites  particulirement
vulnrables  ?
Des quipes mobiles de vaccination prendront en
charge certains groupes de population loigns des soins ou ne pouvant pas y
accder facilement (rsidents d’tablissements mdico-sociaux, personnes des
centres hospitaliers spcialiss, personnes dtenues, personnes places dans les
centres de rtention administrative, personnes dans I’incapacit physique de se
dplacer, personnes en situation de prcarit…).
Pour assurer l’accs la
vaccination des personnes sans domicile fixe et de celles susceptibles d’tre
ligibles I’aide mdicale d’Etat (AME) en situation de vulnrabilit sanitaire
et sociale, une collaboration entre le SAMU social, les associations et les
services sociaux est requise pour un dispositif adapt. Pour toutes,
l’information et le dcision claire de se faire vacciner restent bien
videmment des droits.


Difficults poses par le circuit de
vaccination


Les associations membres du TRT-5, et le collectif en tant que
tel, ont t consultes par le ministre de la Sant sur ce dispositif de
vaccination. Plusieurs runions de travail ont eu lieu pour dfinir la solution
la plus facilement accessible aux personnes. La solution retenue ne nous donne
pas entirement satisfaction, mme si plusieurs points ont pu tre largement
amliors.


Parmi les difficults que pose le circuit de vaccination on peut
citer :


- La
procdure d’obtention du bon de vaccination.
Nous avions imagin que la
Caisse nationale d’assurance maladie (CNAMTS) ou les Caisses primaires (CPAM)
seraient en mesure d’adresser directement le bon de vaccination l’ensemble des
personnes sropositives sur la base de leur affiliation au statut d’Affection de
Longue Dure (ALD n 7). Cependant, il est rapidement apparu qu’il n’tait
pas possible la CNAMTS d’tablir un fichier des personnes vivant avec le VIH,
donc celles concernes par l’ALD 7, pour des raisons techniques et
administratives, qui tiennent en particulier l’impratif d’anonymat de ces
personnes. Ceci explique pourquoi les bons de vaccination contre la grippe
saisonnire ne sont pas systmatiquement adresss aux sropositifs chaque anne
par les CPAM, alors mme qu’ils constituent une population prioritaire.


- La
confidentialit sur le statut srologique des personnes.
Nous avions demand
que les lettres adresses par les hpitaux le soient sur des enveloppes vierges,
afin qu’on ne puisse pas identifier leur provenance. Cette option n’a pas t
totalement retenue, mme si la circulaire prcise que l’en-tte du service
hospitalier metteur ne devra pas figurer sur les enveloppes.


Par ailleurs, nous avions demand que l’information aux personnes
se fasse selon le vecteur de communication habituellement en vigueur avec leur
service (par exemple, tlphone ou e-mail plutt que courrier si tel est le mode
de contact habituel) mais c’est la solution du courrier postal qui a t retenue
pour tout le monde.


- La
lourdeur du circuit de vaccination pour les personnes suivies dans un service
dont l’hpital a choisi de ne pas assurer la vaccination ou ne recevant pas de
courrier.
Nous aurions espr que le simple fait de se prsenter dans les
CPAM en se dclarant sropositif et/ou en produisant un document justificatif
(protocole de soins par exemple) suffise se faire remettre un bon mais nous
n’avons pas obtenu satisfaction sur ce point.


- La
vaccination pour les personnes qui ne recevront pas de courrier du service
hospitalier dans lequel elles sont suivies et pour celles qui ne sont pas
suivies l’hpital.
Le dispositif ne prvoit en effet qu’une information
 hospitalire  des personnes sropositives ayant frquent les
services au cours des douze derniers mois.


Cependant, les COREVIH viennent d’tre incites contacter les
mdecins de ville prenant en charge un nombre important de personnes
sropositives sur leur territoire, et diffuser auprs d’eux l’information sur
le circuit de vaccination.


Circulation de l’information et volution du
dispositif


Du fait de ces lacunes dans le circuit d’information, il est
essentiel que nous soyons tou-te-s mobilis-e-s afin d’assurer la plus large
information possible aux personnes vivant avec le VIH, travers le plus grand
nombre possible de rseaux :
- personnes accueillies dans les
associations
- rseaux ville-hpital
- associations  non
sida  mais accueillant des personnes sropositives
- mdecins de ville avec lesquels
vous tes en relation, presse locale etc.


Le circuit de vaccination que nous venons
brivement de dcrire est susceptible d’voluer en fonction des
difficults que rencontreront les professionnels chargs de le mettre en ouvre
et celles des personnes devant se faire vacciner. Les autorits de sant se sont
engages travailler l’amlioration de ce
dispositif.

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