Act Bachelot-Narquin a annonc le 27 novembre 2009 les grandes orientations du plan national de lutte contre le sida pour 2010-2013 (1), auxquelles auraient contribu les associations. Act Up-Paris, qui participe depuis juin dernier l’laboration de ce plan, dnonce la communication du ministre, particulirement sur les enjeux de la prvention. Act Up-Paris participe depuis juin dernier l’laboration de ce plan, encore inachev. Dans sa communication, Roselyne Bachelot-Narquin semble entriner, en matire de prvention, une approche dite de rduction des risques sexuels et laisse supposer que cette orientation aurait fait l’objet d’un accord de la part de l’ensemble des associations. Ce qui n’est pas le cas. Cette proposition est issue du rapport command par la Direction gnrale de la sant sur les nouvelles approches de prvention qui vient seulement d’tre remis aujourd’hui la ministre. Roselyne Bachelot Narquin entrine donc ses orientations sans mme l’avoir lu et, surtout, sans mme que ses conlusions aient t dbattues par l’ensemble des acteurs de la lutte conre le sida. Or ce rapport mrite un rel dbat. Act Up-Paris en publiera une analyse dtaille. Ce que nous pouvons en dire ds maintenant, c’est que les auteurs ont d’emble choisi d’axer leur travail en faveur d’une approche dite de rduction des risques sexuels , sans pour autant la dfinir et sans analyse relle des lacunes des dispositifs de prvention actuels. Si la ministre de la sant dcide de communiquer sur ce sujet, sans consulter des associations comme la ntre, c’est qu’il y a tout lieu de penser que ce rapport n’tait qu’un prtexte pour imposer l’adoption d’une politique de rduction des risques qui ne peut que faire controverse au sein de la communaut gay. ; Act Up-Paris exige que : – Cette orientation soit discute par les personnes concernes ; – Que les diverses propositions du rapport Pialoux-Lert soient discutes au regard d’une stratgie globale de lutte contre le sida. |
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