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Les associations familiales refusent de reconnaître les parents gays

Tout le monde, pourtant, y croyait. Surtout depuis que Ségolène Royale, ministre déléguée à la famille et à l’enfance, avait indiqué que « rien ne parait faire obstacle  » à l’intégration de l’Association des Parents et futurs parents Gays et Lesbiens (APGL) au sein de l’UNAF, le très officiel interlocuteur du gouvernement sur les questions familiales.

Contre toute attente, l’Union nationale des associations familiales vient de rejeter la demande d’agrément de l’Association des Parents Gays et Lesbiens (APGL).

Les arguments de l’UNAF frise l’homophobie en refusant de reconnaître à l’APGL « un caractère d’association familiale ». Très hypocritement, le conseil d’administration de l’UNAF évoque la loi pour justifier son attitude rétrograde et sectaire : « c’est la loi qui définit les critères à respecter pour obtenir le caractère d’association familiale et ce n’est pas la sexualité qui est le déterminant mais le statut de la personne au regard de l’enfant », fait savoir l’UNAF.

L’Union nationale des Association Familiale souligne encore « qu’une association regroupant essentiellement des parents au sens biologique ou/et juridique, quand bien même ceux-ci seraient homosexuels, peut adhérer à l’UNAF et ce au même titre que les associations de familles monoparentales ».

Au comble de la lâcheté, l’UNAF considère encore que l’AGPL regroupe des futurs parents gays et lesbiens « alors même qu’aucun texte ne permet l’adoption par un couple homosexuel et que le droit aux procréations médicalement assistées ne leur est pas ouvert (en France) de par la volonté du législateur ».



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