Issue d’une réflexion personnelle sur les tabous toujours présents à la fois dans notre société et a fortiori dans l’univers parfois macho du graffiti, cette exposition émane d’une démarche engagée, d’une véritable prise de risque. KASHINK s’affranchit totalement de l’imagerie traditionnelle du graffiti, tout en utilisant les mêmes outils, et choisit d’aborder le thème de l’homosexualité, renouant là avec la tradition des peintures murales engagées du mouvement Bad Painting, auquel appartenaient Keith Haring et Jean Michel Basquiat.
« GAYFFITI » est une galerie de portraits d’hommes sexys et bariolés; l’artiste ayant mis un point d’honneur à développer son travail plastique sous la forme non seulement de toiles mais aussi de céramique, de vidéo et d’installation.