De nos jours en France. Sollicité par son
petit-fils pour un devoir sur la Seconde Guerre Mondiale, Andréas Muller doit se
remémorer sa propre histoire. Dessinateur de publicité et professeur de
dessin, Andreas est homosexuel. Dans le Berlin des années 30, « la peste brune »
envahit peu à peu la vie sociale, politique et culturelle du pays. Andreas
fait l’expérience de la violence, physique ou morale. On l’envoie en prison, du
fait de sa préférence sexuelle, puis dans un camp de concentration. De
l’insouciance du début des années trente à la terreur et l’oppression qui n’ont
jamais vraiment cessé pour lui, même après avoir survécu au pire, Andreas
revient sur un passé tabou.
Il donne une voix à ces «oubliés de
l’histoire» dont la souffrance muette n’a pu éclater au grand jour que longtemps
après la chute du Troisième Reich. Une fresque historique bouleversante,
violente mais pudique, qui met en lumière une catégorie de déportés de la
Seconde Guerre Mondiale, celle des homosexuels, dont la répression ne s’est pas
confi née aux camps de concentration.
