Commandée par la direction de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale d’Aquitaine, une étude sur l’état de l’homophobie dans le sport vient d’être conclue sur des résultats plutôt inquiétants.
Afin de quantifier pour la première fois l’importance du phénomène, 922 personnes dont 818 sportifs et 104 entraîneurs évoluant en Aquitaine (moyenne d’âge 22 ans), ont répondu à un questionnaire durant l’année 2010/2011.
Il s’agit là du projet le plus important jamais réalisé sur la thématique sport et homophobie sur le plan
international, avec un bilan qui résonne probablement au-delà des limites de l’Aquitaine.
international, avec un bilan qui résonne probablement au-delà des limites de l’Aquitaine.
Parmi les répondants, 50,6% des sportifs ont révélé avoir eu des attitudes négatives ou ambigües envers les gays, ce qui est bien plus élevé que dans les milieux non sportifs. L’étude montre en outre
que les hommes (68% des personnes interrogées) sont plus intolérant vis-à-vis de l’homosexualité masculine que vis-à-vis de l’homosexualité féminine.
que les hommes (68% des personnes interrogées) sont plus intolérant vis-à-vis de l’homosexualité masculine que vis-à-vis de l’homosexualité féminine.
De leur côté les femmes sportives, correspondant à 32% du panel, apparaissent plus compréhensives.
L’étude montre aussi que plus un sportif a des amis homosexuels, plus celui-ci à de chance d’être tolérant envers l’homosexualité.
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L’étude montre aussi que plus un sportif a des amis homosexuels, plus celui-ci à de chance d’être tolérant envers l’homosexualité.
Selon le cabinet porteur du projet, les choses pourraient sans doute s’améliorer avec plus de mixité dans les équipes, une meilleure formation des entraîneurs et une sensibilisation des sportifs.