Alors que le 14 Décembre dernier, le Parlement ougandais ajournait pour cause de fêtes de fin d’année la loi anti-gay prévoyant la peine de mort pour les homosexuels « aggravés » (séropositifs, récidivistes etc…), le président du pays Yoweri Museveni vient de déclarer que les homosexuels ne devaient pas être tués, mais que pour autant l’homosexualité ne devait pas non plus être promue.
»S’il ya des homosexuels, nous ne devons ni les tuer ni les persécuter, mais il ne faut pas non plus qu’ils promeuvent l’homosexualité’, a-t-il dit lors de la cérémonie de l’assermentation d’un nouveau chef de l’Eglise anglicane en Ouganda. »Nous ne pouvons pas l’accepter comme s’il s’agissait d’une bonne chose ».
Le projet de loi ne devrait pas être à nouveau débattu au Parlement avant fin Janvier, voire Février 2013, date du retour de congés des politiciens, malgré la promesse de sa présidente Rebecca Kadaga, de l’offrir aux intégristes chrétiens ougandais comme cadeau de Noël.
Il faut aussi savoir que ce projet est régulièrement remis sur le tapis puis reporté depuis trois ans, ce qui fait dire à certains qu’il est utilisé comme sujet de diversion pour éviter de parler des véritables problèmes (économie, corruption…), que connaît actuellement l’Ouganda.
Alors que la peine de mort jusqu’à présent évoquée fait maintenant place à l’éventualité d’une peine d’emprisonnement à perpétuité,la loi, si elle est approuvée par le Parlement, ne pourra entrer en vigueur que si le président Museveni décide de la ratifier.
Dans l’expectative il faut bien sûr rester vigilant et continuer de faire pression par tous les moyens qui sont mis à notre disposition (AllOut.org par exemple)
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