Le Journal précise que les deux hommes, unis par les liens du mariage en Juin dernier, ont dû se résoudre à repartir chacun de leur côté à cause de problèmes quotidiens liés à la vie de couple, et à une différence d’âge de 30 ans.
Ce premier divorce qui intervient moins de six mois après la promulgation de la loi sur le mariage pour tous, a tout simplement été qualifié de »comme les autres » par l’avocate du couple Mme Joëlle Glock, rappelant que « les crises et les problèmes rencontrés au quotidien par les couples hétérosexuels sont de même nature que ceux rencontrés par les couples homosexuels ».
Pas spécialement militants, les deux garçons n’avaient pas envisagé d’adopter un enfant. L’une des principales motivations de leur « Oui » mutuel avait été d’offrir une protection patrimoniale au partenaire.
Un moment triste mais banal, à peine quatre mois après une cérémonie qui s’était tenue au Capitole de la mairie de Toulouse, comme l’a souligné un bénévole de l’association Arc-En-Ciel, association LGBT toulousaine « Des difficultés arrivent dans tous les couples, ce sont des problèmes de coeur, propres à chaque histoire d’amour. Cela prouve l’absolue normalité de la diversité sexuelle et des individus, c’est une histoire banale ».
Un nouveau divorce devrait être prononcé le mois prochain à Paris, concernant cette fois deux femmes qui s’étaient mariées en 2011 aux Etats-Unis, dans un état où le mariage pour tous est possible… Les deux parties ont demandé l’été dernier à retranscrire l’ acte de mariage à l’étranger dans les registres de l’état-civil français, comme l’autorise la loi Taubira.
