Sept hommes ont été exécutés à Rastan, une ville de la province centrale de Homs, « après avoir été accusés d’homosexualité », a indiqué Rami Abdel Rahmane, le directeur de l’OSDH, une ONG qui dispose d’un vaste réseau de sources sur le terrain dans ce pays en proie à une guerre sanglante depuis quatre ans et demi.
Les jihadistes de l’EI ont également tué deux hommes et un garçon pour la même raison à Hreitan, dans la province septentrionale d’Alep.
Selon M. Abdel Rahmane, ces exécutions ont eu lieu en public mais les combattants de l’EI ont détruit toutes les caméras qui avaient pu filmer ces tueries.
Le groupe extrémiste sunnite a utilisé des méthodes très brutales pour asseoir son pouvoir dans les régions qu’il contrôle en Irak et en Syrie et sur lesquelles il a proclamé son « caliphat ».
Dans ces territoires contrôlés par l’EI, l’homosexualité, la sorcellerie ou la loyauté au président syrien Bachar al-Assad sont punies de la peine de mort.
Dans le passé, l’EI a lapidé et jeté depuis des toits des personnes accusées d’homosexualité, selon l’OSDH.
Le 24 août, le Conseil de sécurité avait entendu à New York les témoignages d’homosexuels syriens et irakiens victimes de persécutions par l’EI.
Selon l’OSDH, le groupe jihadiste a exécuté plus de 3.000 personnes dont 1.800 civils depuis juin 2014.
Source : Le Figaro