La Marche des fiertés devait initialement se tenir le 16 juillet, mais avait été reportée en raison de l’attentat de Nice, l’avant-veille.
« L’impératif de sécurité (…) nous contraint à adapter la marche sous la forme d’un rassemblement fixe », ont annoncé les organisateurs, réunis au sein du collectif Idem, sur Facebook.
« Cette situation, qui crée un précédent en restreignant notre liberté de manifester, appelle une réaction de notre part. Notre rassemblement sera une réponse militante aux conditions restrictives qui nous sont imposées », ajoutent-ils.
La marche doit être l’occasion d’appeler « à la défense des droits des personnes LGBTQI (lesbiennes, gays, bis, trans, queer et intersexués) et des libertés démocratiques », poursuivent-ils.
La décision a été prise en concertation avec les autorités, a précisé l’un des responsables du collectif Idem, Arnaud Bordas. « On comprend le contexte actuel, mais on ne veut pas que (le fait de renoncer aux défilés) devienne une habitude », a-t-il ajouté.
Les participants se réuniront dans le Parc Longchamp, un vaste espace vert central, ce lieu public clos étant plus facile à sécuriser qu’une avenue.
« Dans le contexte actuel, il était compliqué de sécuriser un défilé de l’ampleur » de la Gay Pride, a précisé une source policière.
Pour le défilé de juillet, les organisateurs espéraient réunir 10.000 personnes, mais s’attendent désormais à une fréquentation plus faible.
Début juillet, la Gay Pride parisienne s’était tenue sous haute sécurité, après l’attaque jihadiste dans un club gay d’Orlando, aux Etats-Unis, qui a fait 49 morts le 12 juin.
Source AFP