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La majorité de législateurs arméniens s’oppose à l’abolition de la loi anti-gay

L’hebdomadaire en ligne ArmeniaWeek.com dans son numéro de 8 février 2002 a publié un article intitulé « La législation: peut-elle vraiment préparer l’Arménie pour le Conseil de l’Europe ? », cet article analyse l’évolution des réformes en Arménie après son entrée dans le Conseil de l’Europe. Selon l’auteur de l’article la majorité des législateurs arméniens est opposée à la suppression de la loi anti-gay du code pénal du pays.

Tandis que l’Arménie a célébré le premier anniversaire de son adhésion au Conseil de l’Europe, les changements de mentalité sont au rendez-vous, – a écrit Ruzanna Hakobian, la reporter de l’hebdomadaire. Le défi considérable pour des spécialistes rédigeant des réformes légales doit poursuivre des valeurs européennes en tenant compte de « l’identité arménienne », ajoute elle.

Les gens saluent l’idée d’intégrer l’Arménie dans l’Europe, mais doutent en même temps que l’intégration réelle aura lieu bientôt.

Un sondage de l’opinion publique organisé par ArmeniaWeek révèle le scepticisme de beaucoup sur la mise en application des nouvelles lois.

La majorité des interrogés est opposée aux réformes abolissant la peine de mort et améliorant le statut des homosexuels et des minorités religieuses, en particulier en ce qui concerne les Témoins de Jéhovah en Arménie.

Amalia Chilingarian, au chômage, 45 ans, dit : « Les homosexuels comme un phénomène ne sont pas une caractéristique de la société arménienne. Nous ne pouvons pas accepter de telles choses. »

Anna Hayrapetian, ingénieur, 30 ans : « Je salue l’adhésion de notre pays au Conseil de l’Europe. Nous pouvons nous sentir plus sûrs maintenant. Les organisations internationales observeront de près si l’Arménie respecte ses obligations concernant les Droits de l’Homme. »

Quand l’adhésion de l’Arménie au Conseil de l’Europe a été discutée, les leaders de partis politiques de l’Assemblée nationale ont accepté les recommandations dictées par l’organisme européen concernant l’abolition de la peine de mort, la protection de droits des homosexuels, minorités réligieuses, la liberté de la presse et autres.

Mais maintenant la plupart des partis exigent l’exécution d’entre ceux responsables des meurtres au Parlement du 27 octobre 1999 et ne désirent plus protéger les droits des homosexuels.

Source: http://www.agla.info/site/item.php?l=FR&sr=4&id=64

Pour contacter l’AGLA : http://www.AGLA.info




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