« C’est par l’exemple que l’on se fait le mieux comprendre et respecter. Cette morale d’en bas, les politiques d’en haut, ont encore bien du mal à l’admettre : il faut donc leur donner d’urgence un nouvel exemple de notre détermination à ne pas laisser dériver la République entre n’importe quelle mains », estime Henri Maurel.
Pour le président de FG, le moyen est simple : « il faut aller voter dimanche. Si par hasard, celles et ceux qui se disputaient déjà la peau de l’ours Matignon n’avaient toujours pas compris le message, une nouvelle couche s’avère nécessaire ».
« Et votons utile mais en regardant de près les promesses des uns et des autres, en comparant le bilan et des uns et des autres. Je sais bien qu’à ce jeu on ne distingue parfois plus grand chose, et c’est bien là le problème. Même la presse politique y perd ses repères et on ne sait plus, au final, qui roule pour qui : une gauche qui interdit les free-parties ou une droite qui siffle le pacs ? », ajoute Henri Maurel.
« Donc, c’est à nous de jouer. Faisons un peu de tri démocratique sélectif avec poubelles de couleurs différentes : la noire pour les extrêmes qui s’excluent d’eux-mêmes, l’argent pour les farfelus qui ne pensent qu’à récolter des financements publics sur la base de leur score (chaque voix rapporte un peu moins d’un euro à chaque parti), l’orange fané pour les loosers néo 70’s mais pour les autres ? Quelle meilleure formule pour 5 ans (putain, 5 ans…) ! », dit encore le président de FG.
« Cohabitation ou non ? Rassemblement ou division ? Open ou coincé ? Femme, homme ou créatures ? Réalistes ou bordelistes ? Fashion ou ringue ? Européen ou péquenot ? Allez, il y a aura bien quelque chose pour, au final, vous décider de choisir le/la député/e de vos rêves les plus fous ! Faites encore ce dernier effort sinon c’est le gros porc qui va encore sortir de sa bauge ! Et puis la semaine prochaine, nous verrons bien ce que les finalistes sauront nous dire. Et si notre exemple aura servi à quelque chose ».
