Pas d’autre explication censée qu’une motivation bassement homophobe : telle est la conclusion des responsables et organisateurs de la Gay-pride de Montpellier qui vient d’avoir lieu.
« Il suffit de lire les articles de Midi Libre des 2 et 3 juin et d’écouter les commentaires de M6 Montpellier du 3 juin pour s’en rendre compte. De qui se moque-t-on quand on annonce une marche de 3000 personnes en perte de vitesse alors que tout le monde s’accorde à reconnaître qu’il s’agit de l’édition la plus réussie et la plus massive depuis 1995 ? », s’insurge Fabienne Larrivière, présidente de la Gay-pride de Montpellier, et Hussein Bourgi, président du collectif local contre l’homophobie.
« Où étaient ces journalistes quand nous étions Place Albert 1er et que l’on ne voyait pas la fin du cortège sur le quai du Verdanson ? Ces journalistes se contentent d’un aperçu au départ du Jardin du Peyrou et ne vont guère plus loin. Effectivement au départ de la marche, nous sommes bien 3000 personnes. Mais, ceux qui suivent la marche jusqu’au bout (comme les journalistes de l’Hérault du Jour et de France 3) constatent que nos rangs grossissent tout au long du défilé et que nous doublons nos effectifs lors du 1er passage sur la Place de la Comédie », ajoutent-ils.
Pour Fabienne Larrivière et Hussein Bourgi, « on peut légitimement s’interroger sur l’objectivité et l’impartialité de certains journalistes. Lorsqu’on discrédite la communauté gay, ne cherche-t-on pas à la minimiser et à marginaliser ses revendications ? ».
