Plusieurs décisions et prises de position récentes ont de quoi nous interpeller et appeller à notre plus haute vigilance.
En effet, après l’exclusion par le gouvernement de l’A.P.G.L. des instances représentatives familiales au bénéfice d’associations familiales réactionnaires, Dominique BAUDIS, Président du C.S.A., se fend d’un appel visant à l’interdiction de toute pornographie à la télévision. Cet appel a été relayé par une centaine de député de l’UMP, avec à leur tête Christine BOUTIN, sous le prétexte fallacieux de la protection infantile, qui toute légitime, n’est que le cache sexe d’ambitions moins avouables.
Les solutions techniques existent déjà et sont appliquées pour empêcher les mineurs d’avoir accès à tout matériel pornographique et il est navrant, encore sur ce point, que l’autorité parentale ne soit pas appelée et encouragée – elle est même déclarée inexistante- alors que pour d’autres sujets, insécurité, absentéisme scolaire., la responsabilité parentale serait encouragée voire sanctionnée.
On a également assisté au jugement de plusieurs clients de prostituées qui se retrouvaient devant le Tribunal, sous visa d’exhibitionnisme sexuel, alors que le but avoué est de briser les réseaux de l’Est. Au sein de notre Etat de droit, Rober BADINTER lui-même s’est ému de ces disgressions juridiques alors qu’un texte contre la traite des blanches a été voté à l’unanimité à l’Assemblée Nationale, mais n’a pas été encore inscrit à l’ordre du jour du Sénat. A défaut de s’attaquer aux réseaux on tire à boulets rouges sur les clients quand bien même le délit de prostitution n’existe pas en droit français.
Je passerais rapidement sur les propos tenus par Edwige ANTIER, plus « pédéphobe » que Pédopsychiatre, qui préconisait l’interdiction aux mineurs de l’émission regrettée Good As You diffusée sur Canal Jimmy.
Dernier avatar de ce courant liberticide, un amendement en discussion aujourd’hui à l’Assemblée Nationale, visant à faire passer la taxation des films pornographiques de 30% à 60%. Cela revient pour les éditeurs pornographiques, si l’on ajoute l’imposition commune des sociétés, à une taxation de l’activité à près de 90%. Autant dire que l’on souhaite la disparition de tout éditeur pornographique en France. Le projet n’est pas en reste pour les éditeurs étrangers, puisqu’il prévoit une taxation sauvage de près de 90 000 Euros par titre. La boucle est bouclée, derrière cet amendement de circonstance la représentation nationale risque d’interdire, de facto, toute pornographie en France.
Il est troublant de constater que les Partis de Gauche et la Société Civile ne réagissent que du bout des lèvres, voire s’abstiennent de tout commentaire, alors que ce faisceau probant fait craindre le pire. Je n’ose imaginer à quoi l’on s’attaquera par la suite alors imaginez le pire parce qu’il est déjà en route, après Pacs Out c’est Sex Out.
Si vous souhaitez agir, vous pouvez écrire individuellement à votre député via le site de l’Assemblée Nationale http://www.assemblee-nationale.fr/