Le changement dans la continuité. C’est ce qu’on décidé, le 12 février dernier, les adhérents du Collectif Pacs et cætera. L’association va donc continuer son travail tout en ouvrant ses centres d’intérêt. Le triomphe modeste, le Collectif a dressé un rapide bilan de l’année écoulée qui a connu le vote de la loi sur le PaCS et sa promulgation. Alors aujourd’hui que faire ? C’est Denis Quinqueton, secrétaire général du Collectif, qui a lancé les premières pistes : « Nous devons avoir une stratégie, intégrer le calendrier politique (réforme de la famille, lois sur la bioéthique…) et tenir compte du calendrier électoral des deux années à venir où il risque de ne pas se passer grand chose ». C’est un discours d’éloge du pragmatisme qu’a fait pour sa part Jan-Paul Pouliquen, président du Collectif : « Pour avancer, il faut éviter les
compromissions, mais pas les compromis (…) Par exemple, le PaCS tel qu’on le voulait n’est pas le texte actuel ». Le Collectif va donc suivre le dossier du PaCS sans jouer les « monomaniaques ». Le Collectif se montre très sceptique sur une loi contre l’homophobie mais devrait réfléchir à la question. Cette année, il va travailler en priorité sur le retrait des délais en matière fiscale dans le PaCS et plancher sur le droit des successions.
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