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Billy Crawford – Confidences sur l’oreiller…


Auteur, compositeur, producteur, Billy est, en plus, un garçon au physique ravageur. Assis sur son lit, le sourire aux lèvres, il parle de son parcours et de son nouvel album avec passion, les yeux dans les yeux…

– Si tu devais te présenter à des gens qui ne te connaissent pas, comment le ferais-tu ?

– Je dirais : « Salut, je m’appelle Billy Crawford… J’ai 19 ans et je suis plutôt beau gosse… » (il éclate de rire). Non, je plaisante… Tu sais, je ne me prendrais pas vraiment la tête. Je suis un garçon qui aime bien faire la fête et je n’aime pas trop formaliser les choses. Je crois que je fixerais ces personnes dans les yeux et je leur dirais tout simplement : « Salut, comment allez-vous ? »

– Tu es dans le show-business depuis que tu as trois ans, quand as-tu réalisé que la musique était toute ta vie ?

– Je devais avoir 5 ans. Je faisais déjà pas mal de choses : je jouais dans une série, je chantais et je dansais… Chanter fait partie de moi. J’adore la musique… Et quand des gens ont commencé à me reconnaître, j’y ai pris un tel plaisir qu’il m’est apparu évident que ce métier était fait pour moi.

– Tu vivais déjà aux Etats-Unis ?

– Non, jusqu’à l’âge de onze ans, j’ai vécu aux Philippines…

– Comment es-tu finalement arrivé aux Etats-Unis ?

– Mon père travaillait dans le Texas. Je ne l’avais pas vu depuis deux ans et il me manquait beaucoup. Alors, j’ai tout laissé en plan pour le rejoindre là-bas… Je m’y suis vite ennuyé : il n’y avait vraiment rien à faire dans le Texas. C’est pour ça que j’ai participé à un concours de jeunes talents.

– Ca a été dur pour toi de quitter ton pays natal ?

– Forcément, quand tu as passé 8 ans entre la télé et la scène, ce n’est pas évident de tourner la page… Mais ça m’a permis aussi de commencer une autre vie…


– Sur « Ride », ton nouvel album, tu es à la fois auteur, compositeur et producteur. Si on ajoute à tout ça le fait que tu chantes et danses à la perfection, on peut se demander comment tu parviens à tout mener de front en même temps ?

– Je ne sais pas (rires)… Il n’y a aucun calcul : quand l’inspiration me vient, je ne la contrôle pas toujours… Je suis mon intuition sans trop me poser de question…

– Et la production ?

– Tout le monde pense que 19 ans, c’est très jeune pour ce genre de travail, mais j’ai beaucoup appris de mes anciens producteurs et de mes précédentes expériences dans les studios d’enregistrement… Ce n’était finalement plus qu’un exercice pratique…

– En 1998, avec « Urgently in Love », tu as fait le tour de la planète…

– Oh mon Dieu… J’ai tellement changé depuis ce titre… J’avais 16 ans à l’époque. C’était de la pop, un genre que je n’apprécie pas plus que ça… Je suis surtout un grand fan de R&B… En même temps je comprends très bien qu’un garçon de 16 ans ne puisse pas débarquer avec une chanson dans ce style… On m’aurait pas du tout pris au sérieux…

– C’est ce qui explique également ce silence de plusieurs années qui a suivi la sortie de ce titre ?

– En grande partie oui… Je voulais prendre le temps de grandir, aller à l’école, rencontrer de nouvelles personnes…


– Comment as-tu gardé le contact avec tes fans pendant tout ce temps ?

– Grâce à mon site internet. On s’échange des emails… C’est assez amusant.

– Dans ton nouvel album, l’amour est un thème récurrent… Pourquoi ?

– L’amour est une chose incroyable, mais c’est aussi un truc qui n’a pas de sens… Tout le monde chante l’amour, ce n’est pas quelque chose d’innovant… Mais c’est aussi un sujet qui me parle plus… Dans lequel je me retrouve…

– Quel style de musique écoutes-tu ?

– Beaucoup de choses, mais avant tout du R&B… J’adore Marvin Gaye (il se met à chanter)…

– Ce n’est pourtant pas un chanteur de ta génération…

– Non, c’est vrai. Mon père m’a beaucoup influencé. Il m’a fait découvrir tant de choses ! Je lui en suis très reconnaissant…

– Quelle est pour toi la définition d’une journée idéale ?

– Elle doit avant tout être ensoleillée… Sinon, chaque jour peut-être profitable à partir du moment où tu le décides…


– « Trackin' », ton premier single passe sur toutes les radios et le clip te montre à New York en chef d’une bande de danseurs… Comment as-tu appris à danser aussi bien ?

– J’ai appris bêtement en regardant Michael Jackson, les Jackson Five, ou encore James Brown… Je les observais, et puis j’allais dans ma salle de bain les imiter en me regardant dans le miroir…

– Qu’est-ce que tu détestes dans ton travail ?

– Le décalage horaire, les voyages en avion, faire des photos, être loin de ma famille ou de mes amis…

– Quand tu es chez toi, ou dans ta chambre d’hôtel, qu’est-ce que tu regardes à la télé ?

– J’aime les trucs drôles, la chaîne HBO parce qu’elle diffuse « Les Simpsons ». Cette série me fait mourir de rire !


– Comment te vois tu dans dix ans ?

– C’est très difficile de répondre à cette question. Je n’ai que 19 ans. J’aimerais passer de l’autre côté de la scène et produire d’autres artistes… Etre acteur également… J’ai failli jouer dans un remake de « l’Exorciste », j’aurais adorer !

– Est-ce que tu ressens une certaine appréhension à l’approche de la sortie de ton nouvel album ?

– Non… Je ressens plutôt de la curiosité… J’espère que les gens vont l’aimer et se retrouver dans certains de mes textes… Il faut croiser les doigts !



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