Les soirées « Oh La La », dont CitéGay est partenaire, font leur grand retour au Vinyl, et c’est toujours un plaisir de s’y déchaîner sur le dance-floor, en applaudissant les grands de la variété française. Jeudi 30 Mars, c’est Patrick Juvet qui nous donne rendez-vous sous une pluie de paillettes, de gaïté et d’insouciance. Un grand moment de folie en perspective, dont il nous parle avec enthousiasme.
Tof : Bonjour Patrick, merci de m’accorder cette interview. On te retrouve le 30 Mars au Vinyl pour une soirée Ho la la . Quel regard portes-tu aujourd’hui sur ta carrière ?
Patrick Juvet : Tu sais je crois que je n’ai pas vraiment à me plaindre. Quand j’ai rencontré Eddie Barclay au début des années 70, j’étais à mille lieues de m’imaginer tout ce qui allait suivre. J’ai pratiquement commencé avec le succès de « La Musica » et j’ai ensuite enchaîné avec plein de tubes que les jeunes et les moins jeunes redécouvrent aujourd’hui sur des Best-Of et des compilations innombrables ! « Rappelle-toi minette », « Sonia », c’était drôle et fun à la fois !
On peut dire que c’était ma période « chanteur à minettes » en fait [SOURIRE]. J’ai eu la chance de travailler avec de grands artistes puisque juste avant mes débuts j’ai écrit « Le Lundi au Soleil » pour Claude François. C’est une chanson que j’ai encore beaucoup de plaisir à chanter avec le public. Ensuite il y a eu ma collaboration avec Daniel Balavoine que je connaissais bien puisqu’il était mon choriste, sur tout un album.
Jean-Michel Jarre a été un parolier fabuleux pour deux albums « Love » et « chrysalide », que je considère comme les plus beaux de ma carrière, également parce que la production était de lui. Avec ces albums j’ai pu passer de l’étape « chanteur à minettes » à une image de musicien accompli.
Puis il y a eu « Faut pas rêver », « Les Bleus au coeur », et le fameux