Les parlementaires abandonnent
les malades
Communiqu de presse – vendredi 16 novembre
Malgr les inquitudes exprimes par les associations de malades,
malgr l’opposition de 70 % des Franais, les snateurs de la majorit
prsidentielle ont approuv les nouvelles franchises mdicales.
Il nous
en cotera donc 50 euros de plus pour accder aux soins, 50 euros qui psent
lourds sur le budget des malades et qui s’ajoutent aux 50 euros du plafond du
forfait 1 euros sur les consultations.
Aprs les dputs, les snateurs
ont donc choisi de remettre en cause le caractre solidaire de la scurit
sociale.
Ils ont entrin une mesure qui dfinit les malades comme
coupables : coupables d’tre malades, coupables de n’avoir d’autres choix que de
se soigner. Ils ont fait leur ce qui semble tre le slogan du gouvernement en
matire de politique de Sant : Plus on est malade, plus on doit
payer.
C’est un jour noir pour tous les malades et une tape
supplmentaire dans la remise en cause de la prise en charge 100% des
personnes atteintes d’affections de longue dure (ALD).
Parmi les
personnes en ALD, nombreuses sont celles qui, en raison de leur pathologie,
voient leur capacit de travail rduite et qui peroivent ds lors comme unique
revenu une pension d’invalidit, l’allocation aux adultes handicaps (c’est le
cas de 25 % des personnes sropositives) ou selon l’ge, le minimum vieillesse.
Le reste charge de ces personnes est dj de plusieurs centaines d’euros par
an. Le Snat vient d’y ajouter 50 euros.
Bon nombre de nos concitoyens,
en raison de leur situation financire prcaire, retardent dj des soins
ncessaires. Les nouvelles franchises vont amplifier ce phnomne et entraner
de graves consquences en termes de sant publique. C’est ce que nous comptons
bien montrer l’occasion du grand dbat sur le financement de la sant annonc
par Nicolas Sarkozy pour le premier semestre 2008. Mais l’adoption des
franchises nous laisse craindre que ce grand dbat national ne consiste pour
Nicolas Sarkozy qu’ faire disparatre purement et simplement la protection des
plus malades et de remettre en cause le caractre solidaire de notre systme de
scurit sociale.
les malades
Communiqu de presse – vendredi 16 novembre
Malgr les inquitudes exprimes par les associations de malades,
malgr l’opposition de 70 % des Franais, les snateurs de la majorit
prsidentielle ont approuv les nouvelles franchises mdicales.
Il nous
en cotera donc 50 euros de plus pour accder aux soins, 50 euros qui psent
lourds sur le budget des malades et qui s’ajoutent aux 50 euros du plafond du
forfait 1 euros sur les consultations.
Aprs les dputs, les snateurs
ont donc choisi de remettre en cause le caractre solidaire de la scurit
sociale.
Ils ont entrin une mesure qui dfinit les malades comme
coupables : coupables d’tre malades, coupables de n’avoir d’autres choix que de
se soigner. Ils ont fait leur ce qui semble tre le slogan du gouvernement en
matire de politique de Sant : Plus on est malade, plus on doit
payer.
C’est un jour noir pour tous les malades et une tape
supplmentaire dans la remise en cause de la prise en charge 100% des
personnes atteintes d’affections de longue dure (ALD).
Parmi les
personnes en ALD, nombreuses sont celles qui, en raison de leur pathologie,
voient leur capacit de travail rduite et qui peroivent ds lors comme unique
revenu une pension d’invalidit, l’allocation aux adultes handicaps (c’est le
cas de 25 % des personnes sropositives) ou selon l’ge, le minimum vieillesse.
Le reste charge de ces personnes est dj de plusieurs centaines d’euros par
an. Le Snat vient d’y ajouter 50 euros.
Bon nombre de nos concitoyens,
en raison de leur situation financire prcaire, retardent dj des soins
ncessaires. Les nouvelles franchises vont amplifier ce phnomne et entraner
de graves consquences en termes de sant publique. C’est ce que nous comptons
bien montrer l’occasion du grand dbat sur le financement de la sant annonc
par Nicolas Sarkozy pour le premier semestre 2008. Mais l’adoption des
franchises nous laisse craindre que ce grand dbat national ne consiste pour
Nicolas Sarkozy qu’ faire disparatre purement et simplement la protection des
plus malades et de remettre en cause le caractre solidaire de notre systme de
scurit sociale.