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La nuit est vierge

Gabriel Barrios vit dans l’horrible Lima et s’échappe parfois à Miami, même s’il sait que la vie y est impossible et qu’après une orgie de shopping – notamment pour s’acheter des slips Calvin Klein, introuvables dans son pays – il retourne toujours au bercail.

Gabriel est un fils maudit et amoral de la bourgeoisie aisée, une star de la télé, le seul qui ait osé dans l’une de ses imprévisibles interviews traiter le président de la République de fou.

Bien que les jolies filles ne lui soient pas indifférentes, il est plutôt gay, ce qui n’est pas facile à porter dans la société macho de Lima.

Mais même à Lima, quand on est jeune, les nuits peuvent être longues et excitantes, chargées des doux relents de marihuana et des grondements de la cocaïne et du rock.

Un jeudi soir, Gabriel rencontre Mariano, le chanteur d’un groupe peu connu, qui porte un pantalon moulant en cuir noir et ressemble au Bono de la préhistoire de U2.

Alors Gabriel se dit qu’il n’est peut-être pas impossible d’être gay et heureux quand on habite Lima.
La langue est la véritable héroïne de ce roman ironique et irrévérencieux qui brasse avec brio un argot espagnol flamboyant et crépitant.

La nuit est vierge consacre définitivement Jaime Bayly comme l’un des jeunes auteurs les plus intéressants de la littérature latino-américaine.

Prix Herralde 1997

« EXCEPTIONNEL, TOUT SIMPLEMENT » EL PAÍS

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